Psychogénéalogie

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Psychogénéalogie

La Psychogénéalogie à La Barben, près de Salon-de-Provence avec Anne Maillard Bernard

Chercher ses racines, c'est au fond se chercher soi-même: qui suis-je? Quels sont les ancêtres qui m'ont fait tel que je suis? Des noms d'abord, des dates, quelques photos jaunes ou, avec plus de chance, un testament, une lettre.

Claude Lévi Strauss
A chaque génération, maladies, morts, accidents jalonnent la vie au même moment, à la même période, au même âge. Notre légende familiale possède une vérité plus profonde, plus inconsciente que ce dont nous avons conscience.
Les événements familiaux heureux et malheureux, les secrets de famille, les traumatismes ont un impact qui se transmet de génération en génération. Généralement, ce n'est pas su mais le corps y réagit comme si c'était su.
La psychogénéalogie, terme inventé par le Dr Anne Ancelin Schutzenberger, psychothérapeute, permet de mettre en lumière ces liens invisibles que nous avons avec nos ancêtres sans même en avoir conscience, et de pouvoir s'en libérer.
Pour dénouer ces fils invisibles, elle a crée le génosociogramme.
Pour cela, elle utilise une méthodologie issue de "l'arbre généalogique" complété d'événements de vie importants, tel que mariage, veuvage, naissance, départ des enfants, séparation, déracinement.
Des concepts fondamentaux apparaissent avec la pratique du génosociogramme: secret familial, syndrome anniversaire, loyauté invisible ou encore dette transgénérationnelle, concepts utilisés et développés par des psy spécialisés. L'auteure développe ses thèses et les rend accessibles au grand public dans son livre "Aïe mes aïeux" Ed. Desclée de Brower, 1994.
Les loyautés invisibles (fidélités inconscientes à un ancêtre) se manifestent aussi à travers le corps.
Psychogénéalogie
Ainsi Louise 42 ans, tombe malade à 33 ans, au même âge que son grand-père et, tout comme lui, d'une maladie respiratoire. Elle est en psychanalyse, mais sur les conseils d'un ami, décide de consulter un psychogénéalogiste. "J'étais consciente d'être tombée malade au même âge que mon grand-père. Mais avec cette femme, j'ai compris à quel point mon aïeul, décédé à 36 ans, avait été idéalisé par ma grand-mère, qui ne s'est d'ailleurs jamais remariée, et par ma mère, qui était enfant à l'époque, raconte la jeune femme. Ma maladie est une façon inconsciente de me rapprocher de lui.La psychogénéalogie nous aide à opérer ces prises de conscience nécessaires et libératrices, à mieux découvrir à qui nous nous sommes ainsi identifiés, quel rôle familial nous avons endossé sans en avoir eu l'intention et parfois contraints et forcés.
La psychogénéalogie a pour premier objectif de nous faire prendre conscience de nos mécanismes familiaux, de cette famille qui nous habite.
Elle a pour deuxième objectif de nous aider à nous libérer des emprises familiales qui nous empêchent de vivre selon notre désir et des programmations inconscientes.